On parle déjà des élections locales de mars 2026 : municipales et intercommunales. Car oui, en votant pour un maire, on élit aussi les conseillers communautaires figurant sur sa liste, les fameux candidats "fléchés".
Que se passera-t-il si nous restons passifs ?
Les premier(e)s candidat(e)s maires, comme “têtes de listes”, se déclarent. Mais si on lit ce qu’ils disent dans la presse locale, ils ne parlent que de leur commune. Silence total sur l’intercommunalité Estuaire et Sillon (CCES). Et encore plus sur la "compétence déchets", pourtant au cœur de bien des tensions.
Mais, s’ils deviennent maires, ces mêmes élus siègeront automatiquement à la tête de la CCES, comme vice-présidents, et porteront collectivement et solidairement la responsabilité des politiques intercommunales, notamment en matière de gestion des déchets. Et cela, si nous ne faisons rien, sans avoir exprimé préalablement la moindre intention sur le sujet en amont. Alors, sur quoi reposera donc leur "légitimité à décider" qu’ils revendiquent si volontiers actuellement ?
Pourtant, le constat local est désormais bien connu : la gestion des déchets est en crise, reconnue publiquement par les responsables "sortants" le 8 avril dernier à Savenay.
Nous refusons que cette histoire se répète en 2033, comme en 2025 : que les élus découvrent, à grands frais d'études [des dizaines de milliers d'euros], qu’il y a "quelque chose de pourri au royaume" d’Estuaire et Sillon — pour paraphraser Shakespeare dans Hamlet.
Non, tout se joue avant les élections et durant le mandat. Après, il sera trop tard
C’est pourquoi il est essentiel aujourd’hui de faire un réel bilan, d'exercer un "droit d'inventaire" citoyen imprescriptible. C’est ce premier travail que mène quant à elle l’association LNP à travers la publication de son livre prévu pour la rentrée (voir bulletin ci-dessous).
Nous ne sommes candidats à rien ! Mais nous attendons des candidats qu’ils soient clairs sur leurs intentions. Dans un esprit strictement apolitique, nous voulons offrir aux habitants un outil documenté, construit malgré l’omerta ambiante, pour qu’ils puissent interpeller les prétendants aux responsabilités. Sur la seule compétence déchets ? Oui, car c’est notre combat singulier, notre objet statutaire. Libre à d’autres citoyens de s’emparer et de se consacrer aux autres “compétences” qui les préoccupent .
Avec notre publication, nous mettons de la sorte à disposition le fruit de plus de dix années de veille, d'alerte et de mobilisation associative. À chacun ensuite de s’en saisir dans sa propre commune, auprès des candidats qui se déclarent déjà.
Quant à nous, nous le ferons s’agissant de la gestion des déchets, en tant qu'association dès parution de notre livre et jusqu'au scrutin de mars prochain.
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