Avec, depuis le 1er février, ses "REFUS DE COLLECTE" - c'est elle qui le dit ! - la CCLS franchit un nouveau pas dans sa guerre - des nerfs - avec les usagers du service poubelles. Leur mise en oeuvre provoque un beau tollé sur facebook.
Au 1er janvier 2016, la facturation de chaque levée a augmenté de 30%. Et les sacs verts spéciaux Loire & Sillon, dits "prépayés", les seuls admis hors du bac au ramassage, sont passés de 0,90 € l'unité à 1 € de 2015 au 1er janvier 2016, soit une augmentation de 11,11% !
Au 1er février, la rigueur soi-disant pour garder les rues propres s'applique désormais à la collecte des bacs. Comme l'explique le dernier Journal de Loire et Sillon, page 4 : "les sacs non-conformes présentés au sol ou en débordement (couvercle du bac ouvert) ne sont plus collectés". Mais, pour éviter qu'ils restent au sol et ne soient éventrés, ils sont remis à l'intérieur du bac qui vous est donc restitué déjà garni !
En fait, il s'agit bien d'un "Refus de collecte", et nullement que "votre sac ou bac à ordures ménagères n'a pas pu être collecté". Un refus qui ressemble surtout à une mesure de rétorsion.
Derrière le prétexte "hygiéniste" - pas de sac éventré par terre - c'est surtout la logique gestionnaire du service qui s'affiche, loin de toute idée perdue de service public
Devant sa contradiction : augmenter les levées pour équilibrer le budget du service et pousser à la diminution de la présentation des bacs à la levée pour limiter les passages de la benne, la communauté de communes réagit par un accroissement des contraintes, des tracas, des mesures de rétorsion.
Rappelons ici que jamais le fonctionnement du ramassage des déchets ménagers n'a fait l'objet d'un véritable débat démocratique ouvert, ni quand il s'est agit de passer de la TEOM à la RI, ni pour les tarifs des abonnements, des passages en déchetteries et des levées de bac, ni des modalités de collecte des poubelles. Tout a été décidé en petit comité et à huis-clos, par la troïka du bureau, des services et des commissions communautaires de Loire et Sillon. Le conseil communautaire n'ayant fait lui-même qu'entériner des décisions prises ailleurs et avant. Avec la bénédiction du Conseil de développement qui se désintéresse du sujet.
Il faut mettre un frein à ses dérives non-démocratiques, technocratiques et bureaucratiques, en obtenant en Loire et Sillon la mise en place d'un Comité citoyen des usagers du service des déchets. Pour ramener élus et services de la communauté de communes aux réalités.
Signez la pétition "Libérez nos poubelles !"
Simplement, vous pouvez la signer par mail envoyé à :
indiquant votre prénom, votre nom et votre commune, avec ce texte : "Je signe la pétition et accepte que mon nom figure dans la liste de ses signataires".
Merci
Au 1er janvier 2016, la facturation de chaque levée a augmenté de 30%. Et les sacs verts spéciaux Loire & Sillon, dits "prépayés", les seuls admis hors du bac au ramassage, sont passés de 0,90 € l'unité à 1 € de 2015 au 1er janvier 2016, soit une augmentation de 11,11% !
Au 1er février, la rigueur soi-disant pour garder les rues propres s'applique désormais à la collecte des bacs. Comme l'explique le dernier Journal de Loire et Sillon, page 4 : "les sacs non-conformes présentés au sol ou en débordement (couvercle du bac ouvert) ne sont plus collectés". Mais, pour éviter qu'ils restent au sol et ne soient éventrés, ils sont remis à l'intérieur du bac qui vous est donc restitué déjà garni !
Extrait du Journal de Loire et Sillon, janvier 2016
En fait, il s'agit bien d'un "Refus de collecte", et nullement que "votre sac ou bac à ordures ménagères n'a pas pu être collecté". Un refus qui ressemble surtout à une mesure de rétorsion.
Papillon collé sur les poubelles ayant fait l'objet d'un REFUS DE COLLECTE
Derrière le prétexte "hygiéniste" - pas de sac éventré par terre - c'est surtout la logique gestionnaire du service qui s'affiche, loin de toute idée perdue de service public
Devant sa contradiction : augmenter les levées pour équilibrer le budget du service et pousser à la diminution de la présentation des bacs à la levée pour limiter les passages de la benne, la communauté de communes réagit par un accroissement des contraintes, des tracas, des mesures de rétorsion.
Rappelons ici que jamais le fonctionnement du ramassage des déchets ménagers n'a fait l'objet d'un véritable débat démocratique ouvert, ni quand il s'est agit de passer de la TEOM à la RI, ni pour les tarifs des abonnements, des passages en déchetteries et des levées de bac, ni des modalités de collecte des poubelles. Tout a été décidé en petit comité et à huis-clos, par la troïka du bureau, des services et des commissions communautaires de Loire et Sillon. Le conseil communautaire n'ayant fait lui-même qu'entériner des décisions prises ailleurs et avant. Avec la bénédiction du Conseil de développement qui se désintéresse du sujet.
Pour expliquer que plus de 300 élus locaux aient "jeté l'éponge" depuis leur élection en 2014, le président des maires de Loire-Atlantique, Maurice Perrion (UDI), dit ceci dans Presse Océan du 6 février 2016 : "Certains n'apprécient pas de perdre la main sur les sujets qui les concernent au plus près, comme l'urbanisme. Le transfert des compétences vers les intercommunalités est passé par là. La baisse des dotations de l'Etat n'arrange rien. Les élus ont parfois le sentiment que leur conseil n'est plus qu'une chambre d'enregistrement pour des décisions prises ailleurs". On ne saurait mieux dire, même lorsqu'il s'agit d'un conseil communautaire, par rapport à des élus d'abord communaux.
Il faut mettre un frein à ses dérives non-démocratiques, technocratiques et bureaucratiques, en obtenant en Loire et Sillon la mise en place d'un Comité citoyen des usagers du service des déchets. Pour ramener élus et services de la communauté de communes aux réalités.
Signez la pétition "Libérez nos poubelles !"
Simplement, vous pouvez la signer par mail envoyé à :
crpeles@laposte.net
Merci
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