Dans ce courrier en date du 18 octobre J.Dalibert, maire de la Chapelle-Launay indique qu'il a rappelé à MM. Chauveau et Manac'h leur engagement de recevoir à nouveau une délégation des pétitionnaires.
Dans le contenu de sa lettre, il se solidarise globalement des choix de la CCLS sur la RI et les ordures.
Il conteste que l'augmentation de la facturation soit aussi forte : "l'application de l'augmentation incriminée rapportée à l'ensemble de la facturation me parait la meilleure façon d'apprécier l'augmentation réelle bien inférieure aux 30% que vous relevez". Soit, mais calculons alors l'augmentation globale réelle, abonnement et levées, année après année, ce depuis la mise en place de la RI en 2014, avec comme base de référence ce qu'on payait avant avec la TEOM. La différence c'est qu'avec la TEOM indexée sur la valeur locative des habitations, les augmentations restaient réduites d'année en année. Désormais il n'y a plus aucun frein aux augmentations de la RI (abonnement et levées) qui peuvent être décidées arbitrairement par le bureau communautaire et validées à l'unanimité par le conseil communautaire via un barème annuel de tarifs ad hoc comme nous avons pu le constater et le subir ces dernières années.
Mais, pour lui, "l'affirmation citée "triez plus et vous paierez moins" n'a jamais annoncé la promesse d'une baisse de facturation", mais "une moindre augmentation".
Il n'exclut pas non plus à terme d'envisager "la diminution du passage des bennes, ce qui ferait mécaniquement baisser sensiblement les frais fixes de la collecte", mais sans préciser quelle incidence exacte ("sensiblement" ?) cela pourrait avoir sur la facturation.
Par contre l'instauration d'un ramassage des tris sélectifs (papier, verre, cartons) "engendrerait immanquablement des frais de services supplémentaires", donc une nouvelle hausse annoncée.
S'il se dit enfin "favorable à l'amélioration de la transparence dans la gestion de ce service public", ce n'est que "tant que faire se peut". Ce qui laisse une large part d'ombre - exclusive aux décideurs et gestionnaires - sur laquelle il ne sera guère facile de faire toute la lumière, d'où notre demande d'un audit portant aussi bien sur les aspects techniques, réglementaires et budgétaires.
Et quid de notre proposition de la mise en place d'un comité citoyen indépendant d'usagers du service, impulsé par la Conseil de développement ? Rien, surprenant pour quelqu'un qui se réclame pourtant de la démocratie participative !
Et quid de notre proposition de la mise en place d'un comité citoyen indépendant d'usagers du service, impulsé par la Conseil de développement ? Rien, surprenant pour quelqu'un qui se réclame pourtant de la démocratie participative !
Bien des réponses restent donc encore en suspens et doivent être apportées sans plus tarder.
Le courrier (cliquez sur l'image pour l'agrandir)
Le journal de Loire et Sillon N° 4-décembre 2016 Page 7.
RépondreSupprimerLa production d’Ordures Ménagères a baissé de 39 kg par habitant en 5 ans.
Pour autant la CCLS ne change pas sa politique des taxes ressemblant plus à du raquette dans son mode de tarification.
Il en est de même pour le semblant soucis de professionnalisme en dépense inqualifiable mais injustifiée par la gestion de la nouvelle dotation de puce GPS des bennes à ordures ménagères.
39 kg O.M. pat habitant en moins sur 5 ans = plus de taxes depuis 2014, ou est la cohérence ?
À l’effort constaté des habitants la redevance devrait diminuer d’autant en % qu’en kg O.M en baisse.
Au grand dam nous restons des vaches à lait pour ne pas dire des moutons qui payeront toujours plus pour un service moindre.