Concernant nos demandes les élus reprennent à nouveau dans la presse les non-réponses de l'argumentaire habituel des services. Ce sont à l'évidence les services qui dirigent la boutique CCLS, les élus leur laissant la bride sur le cou. Comme ils ne sont pas capables de défendre eux-mêmes les choix opérés, il n'est surtout pas question pour les élus d'en débattre publiquement. C'est une nouvelle preuve que la "gouvernance" de la CCLS se caractérise avant tout par la bureaucratie et la technocratie. Faute de vouloir nous répondre, ils utilisent le dénigrement ("agitateurs"), visant l'assimilation entre notre collectif, les "incivilités" (dépôts sauvages) et les dégradations (incendies).
Toute décision est donc ajournée à la fusion, et pas seulement en ce qui concerne les poubelles. Ils se montrent en fait surtout préoccupés de la reconduction de leur propre délégation.
Ils mettent la clé sous la porte
Ce qui se profile donc en 2017, c'est que tout risque d'être décidé à huis-clos par le bureau communautaire fusionné.
En attendant :
1. Il n'y aura pas de nouveau barème des poubelles pour 2017, celui de 2016 étant simplement reconduit. Bonne nouvelle, car pas de nouvelles hausses.
Mais c'est surtout parce que la CCLS craint que tout nouveau barème soit retoqué devant le conseil communautaire comme ce fut déjà le cas en octobre 2013.
2. Impossible donc de discuter du passage de la benne tous les quinze jours, alors qu'il y aurait matière à compromis (Pourquoi pas si la benne ramasse alors les petits emballages dans des sacs jaunes comme cela se fait déjà en Cœur d'Estuaire ?)
3. L'audit indépendant de la redevance incitative est légitime, même si la CCLS prétend s'auditer elle-même avec un grand indice d'autosatisfaction, et le satisfecit de l'ADEME sinon des citoyens.
4. Le comité citoyen d'usagers reste nécessaire. Ce ne sont pas les doses homéopathiques de membres de la société civile, soigneusement sélectionnés, dans d'obscures conseils de gestion qui peuvent satisfaire l'aspiration à une démocratie plus participative.
5. Le conseil de développement pourrait avoir un véritable rôle à jouer, mais encore faut-il qu'il en ait lui même la volonté.
Cette fin de non-recevoir intégrale ne doit pas nous décourager. Nos questions restent entièrement valides et posées.
L'année 2017 sera cruciale, à nous de rester vigilants et actifs pour que les citoyens s'invitent à la fusion sur toutes les questions qui les concernent au premier chef.
Commentaires
Enregistrer un commentaire