Ces "nouveaux" tarifs sont juste bons pour une "REVOYURE" IMMÉDIATE !
Malgré
les excédents conséquents des budgets déchets passés, dus à un
barème ancien déjà sur-factureur, ils les affectent à leur
fantaisie (des provisions de garantie pour ceci ou pour cela (comme
la sortie du syndicat SMCNA, ou des dépenses "inattendues", avec des
sommes d'environ 400.000 € dans chaque cas) et n'en tiennent aucun
compte dans le nouveau barème de facturation aux usagers qui reste
quasi identique avec même de fortes augmentations des levées pour
les bacs les plus gros (660 L). Les couples ou personnes isolées
(bac 80 L) continuent à douiller, notamment par les levées, et
maintenant les familles nombreuses sont également visées.
Tout s'est décidé avant, comme il a été dit et redit, en catimini dans la commission mixte déchets/finances, et ce sont les considérations financières et budgétaires qui l'ont exclusivement emporté sans préoccupation aucune pour le coût excessif du service facturé aux usagers.
Malgré un baisse de - 2,5% de la recette attendue au budget déchets, les usagers n'en bénéficient donc pas du tout. Au final, un simulacre de débat et de vote pour un barème reconduit et même alourdi.
En guise de plaidoyer pour ce non-changement des tarifs, le président a parlé en conclusion d'une « gestion prudente des tarifs en légère diminution » selon lui, malgré un excédent « effectivement important ».Il évoque le "porte-à-porte" – en fait le système des sacs jaunes gratuits pour les petits emballages, ramassés par la benne à domicile tous les 15 jours, existant déjà en ex-Cœur d'Estuaire. Un dispositif qui n'est pas près de se généraliser en ex-Loire et Sillon : le éco-points qui débordent chaque weekend et les « incivilités » qu'on y constate ont encore de beaux jours devant eux. Il souhaite que les communes (services de l’État, collectivités, etc.) soient « exemplaires » en contribuant au paiement du service dont elles bénéficient pour l'instant gratuitement. Mais visiblement un compromis n'a pas été trouvé entre elles, et seuls les usagers privés et les entreprises paient la redevance incitative. Enfin, pour faire avaler la pilule, il évoque une vague « clause de revoyure », mais précise-t-il, "sur le service, pas sur les tarifs".
D'abord il faut une RÉUNION PUBLIQUE pour que la communauté de communes s'explique sur ces choix incompréhensibles. Pour clore le débat, le président d'Estuaire et Sillon à évoqué l'éventualité d'une possible "revoyure" à l'usage des "nouveaux" tarifs. Pour nous le mot d'ordre c'est désormais leur REVOYURE IMMÉDIATE.
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