I - Les obligations statutaires ont été, sans formalisme, pleinement remplies. Certaines entraînent une modifications des statuts.
1) Le bureau a été renouvelé : président Jean-Yves martin, nouveau trésorier Alain Le roux, co-président Thibault Machaté.
2) Une demande de siège et d'adresse postale en mairie de la
Chapelle-Launay - formulée oralement au maire dès mercredi 16 - va être
officialisée rapidement par courrier.
3) Les comptes de l'année, présentés par Alain, ont été validés :
crédit 1030.38 €, débit 257,47 €, solde : 772,91 €.
Des adhésions nouvelles ont été réalisées, portant à la soixantaine le nombre de membres de l'association, auxquels s'ajoutent des amis et donateurs.
II - La présentation du rapport d'activité associative pour l'année écoulée, a été l'occasion de faire le bilan associatif, mais également de tracer des perspectives. La discussion de ces différents points a été illustrée par de nombreux témoignages et anecdotes vécues.
1 - Apporter des améliorations à notre potentiel de communication et
dans l'usage de nos outils déjà existants :
- Page Facebook : augmenter les vues par plus de partages systématiques et de
commentaires des adhérents
- Blog-spot : informer les adhérents des parutions nouvelles par
la mailing-liste gérée par Alain
- Presse locale : entretenir des relations régulière avec les CLP (correspondants locaux de la presse).
2 - Sur tous nos supports, notre discours doit être plus incisif, mais en restant argumenté, soutenu et correct pour garder sa crédibilité.
3 - Poursuivre les initiatives de rencontres. Après l'"exécutif" de la CCES -
sans grand effet ni réponses - le CDD, c'est le tour en 2023 des équipes municipales (maire,
conseillers communautaires, membres de la commission déchets) pour celles qui répondront favorablement à notre demande.
4 - Répéter et élargir la veille associative, photographique et à l'occasion des conseils communautaires
lorsque la question des déchets est à l'ordre du jour : budget annexe, tarifs,
rapport annuel, compte administratif. Une expérience concrète pour les assistants nouveaux du verrouillage délibéré du
débat dans cette "chambre d'enregistrement" (dixit son président lui-même).
5 - Réaliser un journal périodique, sous forme numérique et imprimée, informant régulièrement les adhérents de l'actualité du dossier de la "gouvernance" locale et nationale des déchets.
6 - Élargir en 2023 le champ d'action de l'association, au-delà du ramassage et de la collecte des déchets. Notamment à leur traitement, à l'approche de la fermeture du centre d'enfouissement de Treffieux en 2025, à ce jour totalement impréparée.
7 - Suite au constat de l'augmentation du tonnage par transfert des déchets vers les déchetteries, la CCES a annoncé qu'elle allait "s'occuper des déchèteries", sans préciser en quel sens. Mais dans quelles limites et selon quelles modalités ? On peut craindre le pire, et c'est également à débattre en toute clarté. Selon nous avec des chiffres complets (ils existent, avec les bornes et le pass) et en toute transparence, sans encore une fois zapper la consultation des utilisateurs eux-mêmes.
8 - Aller vers un ensemble de propositions, largement mises en débat auprès des abonnés pour faire évoluer la redevance en taxe (ni TEOM, ni ex-RI, mais TEOMi ! Taxe d'enlèvement des ordures ménagères incitative).
9 - Rappeler nos "10 doléances" du 10 septembre dernier à la CCES, tant qu'elles resteront sans réponses, comme c'est toujours le cas à ce jour.
III - Étude comparative des rapports déchets
de l'année 2020 à l'année 2021
Cette étude collective du bureau, avec une
contribution approfondie de Yannick Oheix qu'il présente en partie, permet de
mettre en évidence les effets sur le tri d'une part, et sur le budget d'autre
part, du passage à la quinzaine associé au "nouvelles consignes de
tri", au 1er janvier 2021.
Extrait des Rapports déchets CCES 2020 et 2021 (source Yannick Oheix) |
Constats : Transfert des poubelles grises (ordures ménagères) vers les sacs jaunes (petits emballages); pertes de recettes, dysfonctionnement du ramassage, etc. Résultat : Basculement d'un excédent de +300.000 € à un déficit de -600.000 €. Conséquence : la hausse, toujours inavouée, de 64% des tarifs en 2022. Comme la communauté de communes ne connaît pas d'autres "variables d'ajustement" que la diminution du service et/ou la hausse des factures, l'association se doit donc de rester particulièrement vigilante et active en 2023.
Source : Yannick Oheix |
Et pour finir, partage d'infos sur la pétition nationale sur la plate-forme citoyenne du Sénat (signature par France-Connect) et sur le reportage pour Envoyé spécial, diffusion prévue sur France 2 début 2023.
Dès à présent, signez et faites signer la pétition en cours :
https://petitions.senat.fr/initiatives/i-1245 |
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