Les auteurs de courriels de protestation, reçoivent une réponse type de la CCES, rédigée par le service déchets, et signée par le vice-président délégué aux déchets. En voir le texte ci-dessous :
Cette réponse totalement hors-sol, argumente d'abord sur toutes les causes externes des hausses. On insiste, par exemple, beaucoup sur la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes). Mais sans dire que ce n'est pas la CCES qui la paye directement, mais le SMCNA (syndicat mixte centre nord atlantique) dont elle fait partie. Au lieu de ces chiffres affolants, il serait utile et véridique de savoir quelle est la part réelle de la contribution de la CCES dans le SMCNA à ce sujet ?
Et où, quand et comment les décideurs locaux ont-ils protesté eux-mêmes sur cet état de fait et sur ses conséquences sur la gestion locale des déchets et le montant des factures des usagers ? Jamais ! Ils s'en servent uniquement pour justifier leurs hausses.
Cette "réponse" justifie donc les hausses tarifaires, tout en taisant les diminutions et les défaillances du service rendu au local.
Avec des arguments déjà connus et rabachés : l'équilibre budgétaire, le retard pris dans la "réévaluation de la grille tarifaire"
Ils n'ont "pas le choix que de [les] répercuter via leur redevance". C'est ce qu'il disaient déjà début 2022 dans la presse. ajoutant même, en séance publique du conseil communautaire, "il faut sauver la planète" !
Pour tenter de compenser l'inadaptation de l'argumentation, ils y ajoutent, toujours hors-sol local, de très longues citations de la Cour nationale des comptes et, même, de la Commission européenne ! ça nous fait une belle jambe.
Celle-ci constatant que "si la charge repose au premier chef sur les collectivités locales, dans un partage de l'effort, elle devrait aussi peser sur les filières de REP [responsabilité élargie des producteurs], c'est à-dire les firmes productrices de déchets à la source, entreprises et grand distribution.
Rien dans cette réponse passe-partout qui puisse apaiser la colère locale de ceux/celles qui constatent actuellement une forte augmentation des factures pour un service diminué, et de plus plus en plus souvent affecté par des dysfonctionnements.
Pendant ce temps-là, le budget annexe déchets local en préparation, porte lui sur tout autre chose. Mais nous en reparlerons ici plus en détail avant son vote fixé fin mars prochain.
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