Analyse décapante du rapport annuel (2022) de la communauté de communes Estuaire et Sillon.
Libre chronique de Mouche-Tic
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Dans le mot du président (voir ci-contre) celui-ci exprime que ce rapport en dehors de l’obligation réglementaire est un document de partage avec les élus(es), acteurs et partenaires du territoire ; mais je ne pense pas que nous ayons la même interprétation du sens partage qui, pour les décideurs de la CCES s’apparente à de l’autocratie masquée par une pseudo démocratie participative. Non-diffusion de textes réglementaires, des "notes de synthèse", dans une vision hautaine de la situation et des usagers. Il n’y a pas vraiment de quoi afficher tant d'auto-satisfaction, un président optimiste et satisfait de son mi-mandat, mais négligeant les véritables acteurs de proximité qui font l’image de la CCES auprès des citoyens.
On nous parle de dynamisme des agents communautaires au
service du territoire et de ses usagers, on loue leur travail de bureaucrates (entre nous ils sont rémunérés pour ça tout en reconnaissant la qualité de la
mise en page de ce rapport) quel mépris ou ignorance face aux agents opérationnels de terrain
sur ces travailleurs de « l’ombre » qui ne doivent pas se réjouir à
la lecture de ce mot, eux qui sont exposés aux mécontentements des usagers, avec
des conditions de travail déplorables. Et de nombreux cas de souffrances
physiques et psychologiques, des agents de tous services confondus, en ne citant
que le mouvement de grève des agents de collecte des déchets, nombreux cas de
burn-out, de mal être, dans de nombreux services.
Un discours politique déconnecté de la réalité de la vie des citoyens de la Comcom et des agents des différents services.
Projet de
territoire 2030
4 ambitions "politiques" pour un territoire
- de cohésion et de coopération
- solidaire et créateur de lien social
- durable et de transition
- attractif et accueillant
U
Objectifs "stratégiques"
Affirmer des principes de gouvernance autocratique, de
travail en réseau ce qui aura pour conséquence de les isoler de la réalité et
faire obstacle à un authentique dialogue citoyen. Le président refuse obstinément tout
échange réel et dialogue constructif avec les citoyens, dès lors qu'ils ne sont pas dans sa
roue.
C'est particulièrement le cas s'agissant, par exemple, des déchets.
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Environnement
Actions "majeures" : je ne reviendrai pas sur ces
mesurettes !
"Temps forts" = distribution de bacs et de sacs poubelle, quel
évènement sensationnel !
Autres temps forts environnement, délégué au "service lecture publique".
« J’agis ;
je réduis » : des cours d’éducation citoyenne professés par le service
déchets. On croit rêver en voyant le nombre réduit de participants à ces différents
ateliers. La propagande du service ne semble pas avoir réussi un gros score
auprès des citoyens.
SMS : information de report de collecte. Souvenons-nous des
fakes news en fin d’année, 2022 avec l’interruption du service de collecte pour
des arrêts de travail.
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PerspectiveS 2023, une préparation du service déchets pour un fonctionnement en mode prestataire privé !
- Actualisation des déchetteries, création des « matériauthèques »
- Poursuite de distribution des bacs jaunes pucés ! Comme Nantes métropole !
- Redéploiement de nouveaux sites de compostage collectif avec ses managers référents (ha ha ha je ris de me voir poubelle).
- Elargissement du SMCNA (Syndicat mixte centre nord-atlantique) à Cordemais, Saint-Etienne de Montluc et le Temple de Bretagne. Voir ci-contre
Le service déchets se plie progressivement aux recommandations de la Chambre des comptes en faisant un pas vers l'harmonisation du tri et des marchés des déchets dans les 11 communes de la CCES. Certes nous pouvons imaginer qu'il en résultera une économie sur le marché de traitement avec Veolia. Mais la part de cotisation auprès du SMCNA risque fort d’être recalculé à la hausse. Et ce que l’on ne dit pas dans les perspectives 2023, est peut-être la généralisation de la collecte par VEOLIA une sorte de deal qui permettrait de ne pas trop léser le prestataire et résoudre tous les problèmes humains et matériels d'un service déchets qui n’arrive pas à sortir la tête de la « poubelle ». Une confirmation de la rumeur qui circule au sein du service et alentour ?
Ce stratagème, on peut imaginer qu’il est une mise en condition et imposition d’acceptation du syndicat SMCNA pour être en cohérence avec d’hypothétiques objectifs fixés « entre soi » des grands acteurs de la régionalisation du traitement des déchets. Ces grands décideurs VEOLIA, confrères et consœurs, les grands décideurs locaux, Nantes Métropole et ses vassaux, profitant de la réglementation sur la fin de l’enfouissement des déchets ménagers pour s’imposer et asseoir leur politique toute puissante ?
La synthèse finale de tout ça ? Un joli document en couleur qui, en
particulier dans le chapitre environnement, n’évoque aucunement les directives
applicables en 2025 (fin des centres d’enfouissement) ni des choix stratégiques
pris en coulisse entre soi sur l’avenir du traitement des résidus ordures
ménagères avec la signature du syndicat SMCNA de la Convention les liant à
ALCEA et à UNITRI. Signature qui engage pour 25 ans le syndicat et les collectivités adhérentes avec des conséquences inavouées à venir sur la facture des usagers.
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