Association Libérez nos poubelles en Estuaire et Sillon
Communiqué de presse du 1er février 2024
texte complet
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La presse locale a fait largement écho aux propos du président d'Estuaire et Sillon sur "la politique des déchets" dans l'intercommunalité au cours de ses vœux du 25 janvier dernier à Savenay.
Le « contexte national » a eu, une nouvelle fois, bon dos. Pour dédouaner la collectivité de ses responsabilités en la matière. Les effets mitigés de ses "adaptations" invoquées (consignes de tri, quinzaine de la collecte, compostage) n'ont, à ce jour, jamais fait l'objet d'une évaluation publique quelconque.
Par exemple, le "passage à la quinzaine", en 2021, n'était pas alors une "nécessité économique". Elle était surtout une demande intercommunale de dérogation préfectorale au ramassage hebdomadaire réglementaire. Si le préfet l’a accordée, c’était sous réserve d’un suivi et d’un bilan sanitaire et environnemental, toujours pas engagé en ce début 2024.
2014-2024 : dix ans plus tard, la question n'est plus celle des avantages et défauts comparés de la RI, redevance incitative, depuis 2014, contre la TEOM (taxe d'enlèvement des ordures ménagères) d'avant. L’étalage semi-public par le président de la CCES de son propre et unique cas personnel , ne valide en rien la fiabilité et surtout l'équité de l’actuelle RI contre l’ex-TEOM.
Si le logiciel RI de la CCES satisfait ses responsables, ce n’est pas le cas des usagers et leurs familles des classes populaires du territoire de l’intercommunalité qui en subissent plein pot les conséquences pratiques et financières.
En outre, l’entière responsabilité des dysfonctionnements devenus patents du service public local sous le règne de la RI est pour finir exclusivement rejetée, comme d'habitude, sur l'usager-payeur, qui ne trierait jamais assez bien.
Pour nous, l’adaptation écologique ne peut rester qu’une affaire de nantis. Elle doit se faire de manière sociale, juste et équitable. Et que si les classes populaires deviennent, notamment sur le dossier des déchets, des acteurs locaux effectifs et reconnus. Courant 2024, un bilan partagé s'impose à ce sujet en CCES. Il ne saurait resté confiné plus longtemps dans le secret de l’entre-soi à huis-clos des seuls élus, commissions et services déchets et finances.
Association dédiée à ce sujet des déchets depuis 2016, nous avons demandé, début janvier, à être entendu, dans cet esprit d’échange, par la commission déchets de l'intercommunalité. Mais, sans réponse un mois plus tard. La vaine diatribe à notre égard de son président lors de ses vœux—ponctuée par une menace finale non-déguisée (« à bon entendeur… ») - laisse malheureusement présager une énième fin de non-recevoir à notre nouvelle démarche en ce sens.
C'est très regrettable face à l'urgence d’un modèle en crise, et au criant besoin local de transparence et de démocratie. Mais ça ne nous empêchera en aucun cas de continuer à nous exprimer et d'agir sur ce dossier de large intérêt commun.
Association Libérez nos poubelles
1er février 2024
Le service déchets de la CCES, zone des Acacias à Savenay
Cliché LNP, libre de droits
Revue de presse : 7 février 2024
Ouest France :
Presse Océan
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