
Nous avions initialement envisagé de publier en juin prochain un rapport associatif sur les déchets en CCES, en alternative à celui du service, qui ne paraît comme chaque fois que tardivement, en fin d’année, et qui ne portera, fin 2025, que sur les données sélectionnées de l’année 2024.
Ce que nous avons vu le 8 avril dernier montre ce que produit la rétention d’information, poussée jusqu’à la dissimulation : une sous-information des élus eux-mêmes. Les principaux concernés, vice-présidents aux déchets et aux finances, ont avoué méconnaître la situation critique de la régie publique dont ils ont pourtant la responsabilité. Il aura fallu qu’un cabinet extérieur, AjBD, leur en révèle l’ampleur en septembre 2024. Ils s’en sont ensuite servis pour justifier la privatisation de la collecte.Après ce vote de privatisation, nous sommes entrés dans un long tunnel sur la question. Certes, les factures déchets du premier semestre 2025 tomberont en pleines vacances d’été, entre le 14 juillet et le 15 août. Elles seront les premières à porter l’augmentation de +10 % votée fin 2024. Dans ces circonstances, elles ne provoqueront, pour parler comme le président Nicoleau, que quelques « grincements de dents » sans lendemain. Sauf, peut-être, un peu plus d’impayés encore.
Pour faire passer cette privatisation, le vice-président aux déchets a jugé utile de se livrer à une attaque publique visant clairement notre association, nous accusant de diffuser mensonges et désinformation sur les réseaux sociaux. Accusation qui ne peut tromper, nous concernant, que ceux qui ne les fréquentent pas, ignorant ainsi ce que nous y disons réellement. Mais nous en tirons néanmoins la conclusion que nous devons hisser notre communication à un autre niveau : non plus celui d’un contre-rapport circonstanciel, mais celui d’un livre plus élaboré, appelé à marquer et à durer.
La publication prévue à l’automne 2025 sera coordonnée avec la tenue de notre assemblée générale statutaire annuelle. Manière pour LNP d’anticiper en amont son bilan d’activité 2025 et son rapport d’orientation pour 2026.
Enfin, à l’approche des élections locales de mars 2026, il est souhaitable que l’association se dote d’un document à jour, documenté et solide. Une base d’interpellation actualisée des élus sortants et des candidats à la candidature. Non seulement comme maires ou élus municipaux, mais aussi, pour certains « fléchés » sur les listes, comme futurs conseillers communautaires d’Estuaire et Sillon — c’est-à-dire, en responsabilité décisionnelle sur les déchets pour la période cruciale qui s’annonce, de 2026 à 2033.
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