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Conseil communautaire CCES de Quilly 7 décembre 2023

Conseil communautaire CCES de Quilly 7 décembre 2023

Avec trente présents, sur 36, dont 4 procurations.

(1ère partie)

Décor habituel. Ecran descendu, mais rien ne sera projeté dessus. Petites fiandises de Noël et bouteilles d'eau pour les élus. Rien pour le maigre public, même pas un ordre du jour imprimé distribué. Brève introduction de Rémy Nicoleau (RN), avec ses éléments de langage réccurents, qu'il répétera souvent en cours de séance  : "pas le choix", "prendre acte de", pour forcer le vote vers l'unanimisme.

Dans les discussions, apparaissent ensuite des noms, des références rarement évoqués jusqu'à présent dans ce cadre. Le SMCNA (syndicat mixte centre nord atlantique), tellement abscons que certains peinent à en dire seulement l'acronyme. Les "éco-organismes", tel CITEO (voir son conseil d'administration en annexe), encensé il y a peu par le service déchet local, mais désormais montré du doigt par des élus comme exemple de lobby du recyclage dans le système de la REP (responsabilité élargie des producteurs). En fait sangsues des collectivités (Voir sur ce blog : "La mafia du recyclage", Stefanovitch, 2023) ; les multinationales de l'environnement (Veolia, Suez). Nous ne sommes sans doute pas pour rien, avec nos analyses et nos publications associatives, dans ces découvertes un peu tardives. Alors que le mal est fait et qu'on "va dans le mur".

Pour commencer, dans un soi-disant "rapport sur la mise en oeuvre des recommandations de la Chambre des comptes", RN n'en passe en revue superficiellement que 7/8, en  zappant totalement, celle qui concerne : l'insuffisante publicité par la CCES de ses documents budgétaires. Ce qui est pourtant l'objet de notre Télérecours citoyen de LNP. Etrange amnésie ou censure délibérée.

1 - Fissures dans l'unanimisme

Quelques nouveautès notables cependant. D'abord des bribes de débat sur certains sujets. 

Janick Tatard (JT) - sans cesse à tu et à toi avec le président - a retrouvé pour l'occasion une surprenante posture d'opposant. Mais en restant strictement dans l'entre-soi habituel des seuls élus. Pour lui, s'il doit y avoir débat sur des points délicats, c'est uniquement entre le bureau des maires et le conseil communautaire, en séance "plénière" et à huis-clos. Pas question d'y associer les citoyens lambda et les usagers. D'autres élus savenaisiens réclament également plus de "visibilité", davantage de "perspectives" sur divers dossiers. De vagues promesses sont à chaque fois faites par "l'exécutif", mais sans grande conviction, ni aucun calendrier. 

Pourtant, par la suite, les votes sur certaines questions ne se font plus à l'unanimité systématique. 

2 - Le SMCNA dans le collimateur

Des débats assez vifs ont, par exemple, lieu sur les modifications budgétaires (MB) défendues par J-L Thauvin (J-L T). En particulier celle sur la rallonge "exceptionnelle" à voter en urgence au SMCNA. Expliquée par de "mauvais choix", des erreurs de comptabilité, entre 2020 et 2023. Causes ? La "conjoncture et l'inflation", et leur "non-anticipation" par le CA du syndicat, où ils siègent pourtant. Avec, pour la CCES, 281.000 € à rallonger, par un transfert du budget général vers le budget annexe déchets. Gymnastique comptable que J-L T a pourtant toujours prétendue comme étant infaisable jusqu'à présent. Rien que le fruit des "mauvaises prévisions". Un énième cabinet d'étude  va être sollicité par le SMCNA pour les éviter désormais. JT annonce qu'il votera contre. RN réplique qu'il n'y a "pas le choix". Qu'il faut bien"garantir un exutoire à nos déchets, pour aujourd'hui et pour demain". Cette DM est votée, mais avec 5 abstentions et 4 contre.

3 - Loire Estua, STOP ou encore ?

Le centre Loire Estua de Cordemais fait également l'objet d'un long débat. Pour une autre "subvention exceptionnelle" de 50.000 €. Causes : mauvais résultats, fréquentation en berne, factures en souffrance décourvertes par la nouvelle directrice, décrite comme  très "motivée", mais face à une situation pas loin de la "cessation de paiement". Des conseillers souhaitent "des bilans réguliers sur les trajectoires", et un "plannning de redressement". RN les renvoie au conseil d'administration, dont la CCES fait partie, avec des engagements. Michel Mézard (MM) de Savenay appuie le sursis à laisser à cette sorte "d'entreprise". 3 contre et 3 abstentions.

NB : A venir - après ècoute de nos enregistrements LNP - le CR sur les nouvelles modalités d'accès aux déchèteries et la hausse de 15% des tarifs déchets CCES en 2024.

Adoptée :




Annexes : 

Le conseil d'administration de CITEO
"éconorganisme" truffé de grandes sociétés
de l'agroalimentaire et de la distribution.

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