Depuis plus d'une décennie, un puissant lobbying pro-RI a fonctionné à plein régime. Ses principaux acteurs ? L'ADEME (agence d'État), l'éco-organisme Citéo (en "mission") et l'association élus-entreprises Amorce, etc. A coups de "principe pollueur-payeur", de visée "zéro-déchet", de promo des "petits gestes", "écoresponsables", pour "sauver la planète" - non sans l'instrumentalisation éhontée des enfants par la pub TV et jusque dans les écoles - la fable périurbaine de la RI a pu gagner les esprits. Oubliant que les usagers, comme les chiffres le montrent rétrospectivement, n'avaient pas attendu cette propagande intensive pour faire et poursuivre un réel effort de tri, bien mal récompensé au final. La RI à la peine 10 ans plus tard, le bilan n'est pas fameux. Il est marqué par la réduction du service rendu et l'envol à répétition des factures. Et, comme le montrent les cartographies de